Histoire de Grenade

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La ville de Grenade trouve son origine dans une ancienne colonie nommée Elybirge, servant de point de commerce entre grecs, ccarthaginois et pheniciens. Conquise par les romains et faisant partie de la province d'Hispanie, elle est renomée Illiberis et est autorisée à produire ses propres pièces, maintenant son importance économique.

A la chute de l'empire romain, les Wisigoths la placent au coeur de leur royaumes.

Les Maures qui en 711 conquierent presque toute l'Espagne réparent et étendent les structures romaines, nomment les environs Garnata al-yahud en hommage aux communités juivent vivant à proximité, les juifs appelant eux la cité Ilbira, que les chrétiens déforment en Elvira. Faite capitale du Califat de Cordoba, elle est détruite en 1010 lors d'une guerre civile et reconstruite en incorporant les quartiers juifs.

En 1013 la dynastie de Zirid en fait un émirat indépendant, le Taifa de Grenade, et sous la dynastie Almohad la cité s'étend au delà de la rivière de Darro et intègre les cités des collines environnantes, ce qui deviendra la ville actuelle.


L'emirat de Grenade finit par être perdu durant la Recinquista en 1492, marquant la fin des sultans arabes en Espagne. Les juifs et arabes sont autorisés à rester dans le royaume catholiques, puis quelques années plus tard forcés à se convertir où à être expulsés, provoquant une rebellion en 1501. Le régime en place construit de nombreux monuments, comme la cathédrale de Grenade, commencée en 1528 et finie en 1703, la Chancilleria ou la Court Royale d'Appel, détruisant au passage les anciens quartiers juifs et convertissant les mosquées en églises.


En 1531, Charle Quint fonde l'Université de Grenade, l'ancienne Madrasah arabe ayant été détruite en 1500 par le cardinal Cisneros. L'incendie de la grande bibliothèque de la Madrasah de la place Bib-Rambla reste l'une des évennements les plus douloureux de la ville de par l'importance des pertes littéraires.

 

Les épidémies de peste 17e siècle ravagent la population de toute la région

Si toute l'Andalousie profite, comme le reste de l'Espagne, du développement de l'empire espagnol, la fin du mercantilisme marque une période de crise pour toute l'Andalousie, qui va devenir une des régions les plus pauvres du royaume au 20e siècle.

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